A la suite de son éviction des Z’amours, Tex avait entrepris de poursuivre ses employeurs pour obtenir des indemnités. Mais alors que l’affaire bat son plein devant les Prud’hommes, de nouveaux éléments ont été brandis par la production.
Tex poursuit France 2 et Sony Picture
Ces révélations font état de ce que l’animateur est en fait, un habitué du genre de propos qui lui a valu son licenciement. Il avait en effet, été poussé vers la sortie par la direction de France 2, en décembre dernier. Une éviction qui faisait suite à une blague de très mauvais goût au sujet des femmes battues. Selon les explications de ses employeurs, Tex aurait reçu de nombreux rappels à l’ordre de leur part, au sujet de ce genre de propos. L’épisode de la blague sur le plateau de C’est que de la télé de Julien Courbet, n’aura été que la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Une sanction à la suite de laquelle Tex a saisi les autorités compétentes pour exiger de son ex-employeur la coquette somme de 1,2 millions d’euros. Un montant correspondant à 24 mois de salaire à 27.500 euros, et tout autant d’indemnité.
C'est léger comme motif de licenciement devant les prud'hommes ça … Vas y Tex , niques bien la directrice de France 2 et la ministre de la culture , on est à fond avec toi ! 🤔😜 pic.twitter.com/lGnrnBwuvH
— Ouedlaou (@MajidOuedlaou) December 14, 2017
Les choses s’annoncent mal pour lui
La première audience devant les Prud’hommes qui a eu lieu ce mercredi, ne s’est pas vraiment bien passé pour le plaignant. En effet, maître Hélène de Saint-Germain, l’avocate de Sony Picture a demandé que des rushes d’enregistrement particulièrement accablants soient incorporés au dossier. Dans l’une de ces séquences vidéo, l’animateur se vantait de sa blague au sujet des femmes battues. Il y expliquait notamment l’avoir fait à dessein. Son seul but était en fait de susciter la polémique pour profiter du buzz qui va avec. “De toute façon, je savais ce que je faisais. C’était pour faire parler de moi” aurait-il déclaré. Pendant l’audience, Me Hélène de Saint-Germain a également évoqué des insultes que Tex aurait proféré à l’encontre de Marlène Schiappa. Et pour finir, l’avocate de Sony Picture a mentionné des propos extrêmement déplacés de l’animateur à l’endroit d’une collègue et d’une participante à l’émission dont il avait la charge.
Des éléments qui, s’ils sont retenus, compliqueront sérieusement la tâche de Me Jérémie Assous en charge de sa défense.