Franz-Olivier Giesbert est revenu ce jeudi sur l’affaire Wauquiez qui a récemment déferlée la chronique. L’éditorialiste a notamment déploré la frénésie médiatique autour de la polémique mettant en cause le chef des Républicains.
Franz-Olivier Giesbert fustige la bêtise des médias
Franz-Olivier Giesbert n’a pas tari de critiques envers les médias pour leur comportement dans la polémique qu’a suscité certains propos de Laurent Wauquiez enregistrés à son insu. Dans l’édito du “Point” cette semaine, il a notamment fustigé toute la couverture médiatique dont cette affaire a fait l’objet. Le vendredi 16 février dernier, “Quotidien” avait en effet publié des enregistrements d’un cours de Laurent Wauquiez à Lyon. Le chef des Républicains y avait vivement critiqué plusieurs grands noms de la classe politique française. Il s’en est alors suivit, une frénésie médiatique que certains proches de Wauquiez considèrent comme du lynchage. Le chef des Républicains a dénoncé des méthodes de voyou et annoncé qu’il porterait plainte. Le sujet a certes été relayé par presque tous les média. Mais pour Franz-Olivier Giesbert, il s’agit là d’une démarche stupide de la part des ces derniers.
Un comportement contre productif
Selon le chroniqueur des “Terriens du dimanche“, quand bien même les propos de Laurent Wauquiez auraient été condamnables, on ne peut désormais plus s’y attarder. En effet, le fait que les médias aient repris en masse cette affaire, a progressivement installé Wauquiez dans une position de victime. La surenchère médiatique de l’affaire aura été de nature à saper davantage la crédibilité déjà fortement entamée des médias. Et qui plus est, en cherchant à tout prix à couvrir l’affaire et enfoncer le Républicain, les médias lui auront finalement offert plus de visibilité. Et il ne s’agit pas là d’un cas isolé. Selon Franz-Olivier Giesbert, la stupidité des médias se sera manifesté sur beaucoup d’autres fronts cette semaine. En témoigne l’omniprésence de la CGT dans la presse alors qu’il ne s’agit même pas du syndicat français le plus important.