Mathieu Gallet souhaite défendre son honneur. L’ancien patron de Radio-France vient en effet de déposer un recours auprès du Conseil d’Etat pour contester son limogeage.
Mathieu Gallet devant le Conseil d’Etat
L’ex patron de la maison ronde aura attendu quelques mois avant de lancer sa contre attaque. Selon une information relayée par BFM Business, Mathieu Gallet a décidé de contester sa révocation de la tête de Radio France. Suite à une condamnation en première instance pour délit de favoritisme, la CSA a en effet décidé, le 31 janvier dernier, de lui retirer la présidence de Radio France. Cette décision a été prise malgré l’appel de la décision faite par Mathieu Gallet et qui le replaçais immédiatement en présomption d’innocence. Ainsi, comme il l’avait annoncé à l’antenne de RFI, l’ancien numéro 1 de la maison ronde va donc contester juridiquement la décision du CSA. Cependant, même dans le cas où le Conseil d’Etat trancherait en sa faveur, Mathieu Gallet ne sera pas rétabli dans ses fonctions. Mais en revanche, il pourrait avoir droit à son salaire ainsi que d’importantes indemnités puisque son mandat à la tête de Radio France s’arrêtait en mai 2019.
On croit rêver !https://t.co/vswYlkcB9J
— Christine Martinez (@xtine_martinez) April 6, 2018
Un nouveau président quoi qu’il arrive
Ayant été démit de ses fonctions le 1er mars 2018, Mathieu Gallet pourrait en cas de victoire, se voir attribuer l’intégralité du salaire des 14 mois et demi restants de son mandat. Une somme comprise entre 223.000 et 270.000 euros selon BFM Business. Mais si une chose est sûre dans ce dossier, c’est que sa révocation est irréversible. Le processus de nomination de son successeur est toujours en cours. Le CSA prévoit ainsi auditionner les six candidats retenus entre le 10 et le 12 avril prochain. Christophe Tardieu, François Desnoyers, Sibyle Veil, Jérôme Batout, Bruno Delport et Guillaume Klossa présenteront leurs projets devant le CSA. Les auditions seront duffusées en directe sur le site de l’institution. A la suite de cette étape, un entretien à huis clos entre les membres du conseil et chacun des prétendants est prévu. On ne connaîtra le nom du nouveau président qu’à l’issue de cette étape.