Invité ce matin sur le plateau de RFI, Mathieu Gallet s’est prononcé sur la décision du CSA. Le patron de Radio France en a également profité pour faire ses adieux à la Maison Ronde.
Mathieu Gallet sur RFI
Condamné en première instance pour favoritisme, Mathieu Gallet a fait l’objet d’une session extraordinaire du CSA. Session au terme de laquelle il a été décidé de son limogeage. L’actuel président de Radio France sera donc démis de ses fonctions dès le 1er mars. L’intérim devrait être assuré par Jean-Luc Vergne jusqu’au 14 avril prochain. Date à laquelle le prochain président devrait être nommé. Suite à cette décision du CSA, Mathieu Gallet s’apprête déjà à rendre le tablier. Il a en effet, fait ses adieux à la Maison Ronde ce matin à l’antenne de RFI. Invité de Léa Salamé dans l’inteview politique, le patron de Radio France est revenu sur la décision de sa révocation ainsi que les quatre années passées à la tête de la structure.
#LI | Qui sera le nouveau président de Radio France ? Alors que Mathieu Gallet quittera son poste dans 10 jours, révoqué par le CSA, les futurs prétendants s'activent en coulisse. Si aucune candidature n'est encore officialisée, plusieurs noms… https://t.co/ryfLBf0oKw pic.twitter.com/xSoOyLRLQo
— Chapot Philippe (@PhilippeChapot) February 20, 2018
Vers une probable contestation de la décision du CSA
Des adieux empreints d’émotions alors que Mathieu Gallet confiait à l’antenne sa tristesse de voir cette aventure prendre fin. Le président de Radio France a également commenté sa condamnation en première instance. Selon lui, la décision est juridiquement contestable, et c’est très probablement la raison pour laquelle il a décidé de faire appel. Ou du moins, l’une des raisons, puisque Mathieu Gallet conteste la faute qui lui est reprochée. Le président de Radio France n’a jamais envisagé démissionner. Aussi a-t-il confié qu’il disposait encore de quelques semaines pour contester la décision du CSA devant le Conseil d’Etat. Mathieu Gallet a également donné son avis sur le changement de système de nomination qui sera inscrit dans la nouvelle loi sur l’audiovisuel. Pour lui, le système actuel a au moins le mérite d’être relativement libre du soupçon de lien avec l’Etat qui plane sur les dirigeants publics.