En marge de la présentation des résultats de l’exercice 2017 de Bouygues, le chef du groupe est revenu sur les tensions entre Orange et TF1. Martin Bouygues s’est notamment montré très confiant quant à l’aboutissement des négociations.
Martin Bouygues annonce la fin des négociations
Martin Bouygues s’est une fois de plus penché sur le sujet des tensions auxquelles nous assistons depuis plusieurs semaines entre TF1 et Orange. En effet, les deux partenaires n’arrivent toujours pas à se mettre d’accord sur le nouveau contrat de droit de distribution des programmes de TF1 sur les box d’Orange. L’homme d’affaire s’est toutefois montré assez confiant en ce qui concerne la fin des négociations. Pour lui ce ne sont que de simples discussions entre un fournisseur et son client. Une simple divergence de points de vue. Il n’y a donc pas de quoi s’affoler comme l’aurait laissé penser tout le tollé médiatique autour de l’affaire. A en croire Martin Bouygues, les discussions ont de raisonnables chances d’aboutir.
Martin Bouygues voit TF1 comme une « voiture de luxe » que les FAI veulent acheter au prix d’une Lada
—FrAndroid Communauté Android“Martin Bouygues y va de son petit mot dans la guerre entre TF1 d’un côté et Orange ou Iliad de l’autre.”… tu es sûre ? https://t.co/EBISM5k9mW pic.twitter.com/6fVqNSixik
— Manuel Da SILVA (@wighie) February 23, 2018
Vers une sortie de crise
De son côté, Gilles Pélisson se veut également rassurant. Le PDG du groupe TF1 espère lui aussi qu’un terrain d’entente satisfaisant sera très rapidement trouvé. Orange avait en effet suspendu ses campagnes publicitaires sur les antennes de TF1. Action à laquelle le groupe avait réagi par une interruption de son service de replay aux abonnés Orange. TF1 a fait monter la pression d’un cran en assignant son partenaire en justice pour l’obliger à arrêter la diffusion de ses chaînes. Toutefois cette situation n’a que trop perduré, et les deux parties semblent désormais prêtes à tourner la page. Même si les récents évènements ont pu présager d’une rupture de partenariat, on en est loin désormais.