En conflit avec C8, TF1, M6 et France Télévisions refusent de fournir la grille de leurs programmes télé des semaines à venir

Conflit entre C8 et les autres chaînes

Nouveau conflit entre le groupe Canal+ et les autres chaînes du PAF. Alors qu’on vous annonçait hier, le dépôt d’une plainte au Conseil d’Etat par le groupe de Bolloré contre TF1 et M6, un nouveau contentieux vient opposer C8 aux autres chaînes. Et cette fois-ci, le bras de fer a des répercussions sur d’autres professionnels des médias.

Une grille de programmes télé incomplètes

La grille des programmes télévisuels publiés par les magazines télé pour le compte de la semaine du samedi 9 au vendredi 15 décembre 2017 sera incomplète. En effet, suite à un non-respect par C8, des règles qui régissent les accords SEPM (Syndicat des éditeurs de la presse magazine), les groupes TF1, M6 et France Télévisions ont décidé de ne pas mettre à la disposition de la presse écrite, les détails de leurs programmes pour le compte de la période mentionnée. Lesdits accords imposent normalement aux chaînes de fixer leurs programmes trois semaines à l’avance et de les communiquer à la presse télé écrite. Cela permet de faciliter l’impression des magazines et la réalisation des reportages. Les déprogrammations exceptionnelles restent toutefois possibles à certaines conditions bien strictes. Et c’est justement le non-respect de ces conditions de déprogrammation par C8 qui est à l’origine du conflit actuel.

C8, le mauvais élève

A travers un communiqué officiel en date du mardi 14 Novembre, C8 avait annoncé la déprogrammation de sa Soirée de l’info du 29 novembre prochain présentée par Emilie Besse. En remplacement, la chaîne prévoit désormais de diffuser en clair le match de Ligue 1 PSG/Troyes. Violant les dispositions évoquées plus haut, la chaine du groupe Canal+ a ainsi provoqué la colère de ses concurrents. Après un avertissement, elles sont donc passées à l’acte ce mardi. TF1 et les autres contestataires pourraient par ailleurs renouveler leurs mesures si C8 continue de ne pas se plier strictement aux dispositions des accords SEPM.

En attendant, ce sont les professionnels de la presse magazine télé et leurs lecteurs qui trinquent…