Le bras de fer entre Emmanuel Macron, Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV

Le bras de fer entre Emmanuel Macron, Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV
Emmanuel Macron face à Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin sur bfmtv © Reuters

Emmanuel Macron a accordé ce dimanche 15 avril, un grand entretien aux journalistes de Mediapart et BFMTV. Mais compte tenu de l’actuel climat de tension, ce qui à la base devrait être une interview a très tôt fait de tourner au débat politique.

Je vais toujours au conflit

Ce débat de 2h39 a été un véritable test d’endurance pour le chef de l’Etat, mais ce dernier s’y était apparemment bien préparé. D’ailleurs le choix d’Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin n’était pas anodin. L’un est un journaliste d’investigation notamment connu pour sa position anti “monarchie présidentielle” et son soutien aux luttes sociales. L’autre est un interviewer au style assez agressif et grand défenseur des préoccupations de la classe moyenne. Pour résumer, deux porte-voix des tensions et colères qui s’expriment un peu partout dans le pays. Des interlocuteurs pas du tout impartiales et face auxquelles Emmanuel Macron a tenté de réaffirmer sa politique.

Emmanuel Macron autoritaire

Même s’il s’y était préparé, cette soirée n’a pas été de tout repos pour le chef de l’Etat. Ses interlocuteurs n’ont pas manqué de le prendre à partie sur plusieurs point saillant de sa présidence. Edwyl Plenel lui a notamment reproché les différents passages en force de certaines réformes, quitte à diviser la France. Et pour Jean-Jacques Bourdin, c’est la politique lutte contre la fraude fiscale et les paradis fiscaux du gouvernement qui laisse vraiment à désirer. Mais encore… La politiques étrangère, la gestion des crises à l’intérieur du gouvernement, le président de la république a été attaqué sur tous les fronts. Mais c’était sans compter un Emmanuel Macron décidé à en découdre. Il a rendu coup pour coup. D’un ton ferme mais modéré, il a redéfini les différentes lignes de sa politique. Il a également tenu a préciser son degré de responsabilité dans les tensions qui secouent actuellement le pays, et réaffirmé sa volonté de réconcilier le pays.