Selon l’AFP, le Bureau de l’Assemblée Nationale a désigné ce mardi, le nouveau président de La chaîne Parlementaire. Et c’est Bertrand Delais qui prendra désormais les rennes de la maison.
Le bureau de l’Assemblée National a tranché
Bertrand Delais prendra donc la succession de Marie-Eve Malouines à la tête de LCP. Le bureau de l’Assemblée National vient en effet d’installer le réalisateur à la tête de la chaîne qui partage le canal 13 de la TNT gratuite avec Public Sénat. Le comité de sélection dirigé par Hugues Renson, vice-président de l’Assemblée Nationale a auditionné courant février, cinq candidats à la présidence de LCP. Le projet écrit de chacun des candidats avait ainsi été évalué; la note obtenue comptant pour moitié dans l’évaluation globale. A la suite de cette phase, chacun des candidats a passé un entretien oral dont la note comptait pour la moitié restante. Christine Kelly, Thierry Guerrier, Marie-Eve Malouines, Geneviève Goetzinger et Bertrand Delais étaient les prétendants au poste. A la suite d’une première sélection à la discrétion de François de Rugy, Christine Kelly et Geneviève Goetzinger avaient été éliminées.
50 ans apres 1968, un parfum d'ORTF… Nouvel obus contre pluralisme. Bertrand Delais nommé à la tête de @LCP, sur proposition @FdeRugy, contre avis de toutes les oppositions. Delais est auteur de 2 documentaires sur #Macron et de moult Tweets engagés LREM. Misère démocratique. pic.twitter.com/cFVs6F57x5
— Clémentine Autain (@Clem_Autain) March 14, 2018
Bertrand Delais l’emporte haut la main
Au terme des travaux du bureau de l’Assemblée Nationale, c’est donc Bertrand Delais qui a finalement été retenu. Le réalisateur était parti favori de cette compétition pour la présidence de La Chaîne Parlementaire. Et le fait qu’il soit un pro Macron a peut être joué en sa faveur. Il a en effet, été à l’origine de deux documentaires dont notamment “Macron, en marche vers l’Elysée” sur le président de la république. Le film a été diffusé sur France 2, le 8 mai 2017. A cela s’ajoute le fait que Marie-Eve Malouines, candidate à sa propre succession avait déjà été discréditée par une motion de défiance. La présidente sortante avait en effet fait l’objet d’une vive controverse dans l’affaire Haziza. Elle avait en effet rétabli Frédéric Haziza dans ses fonctions à l’antenne, alors que ce dernier faisait l’objet d’une accusation pour agression sexuelle.