Annoncé depuis quelques mois comme LE film phénomène de 2017, Ça (« It » en anglais) est enfin sorti sur les écrans de cinéma français hier, mercredi 20 septembre, environ deux semaines après sa sortie aux Etats-Unis. Et on peut dire que pour le moment, la fiction adaptée du best-seller de Stephen King tient toutes ses promesses.
Ça, une vraie déferlante
L’engouement exceptionnel que suscite ce film depuis le début de son tournage, en passant par les différentes bandes annonces peut laisser perplexe. Rivalisant déjà avec « L’Exorciste » que beaucoup considère encore comme le plus grand film d’épouvante de tous les temps, Ça réussit des performances exceptionnelles pour ses premiers jours à l’écran. Tutoyant le record de recettes de 194 millions d’euros réussi par le film de 1973, l’histoire du clown-tueur d’enfants attire les masses et devrait, sans trop de souci, collectionner les records financiers et les récompenses dans les mois à venir.
Stephen King, nouveau maître de l’épouvante
L’histoire du succès de Ça démarre en réalité en 1986, date de sortie du roman éponyme écrit de main de maître par Stephen King. Cette année-là, le livre bat tous les records de vente et consacre dès lors son auteur comme l’un des grands maîtres de l’horreur. En 1990, l’histoire est adaptée une première fois à la télé dans une mini-série en deux épisodes. Elle sera diffusée en France sur les écrans de M6 en 1993 sous le titre « Il » est revenu.
Ça, coulrophobes s’abstenir
Portée par le réalisateur argentin Andrés Muschietti, à qui l’on doit déjà l’horrifiant Mama, It raconte l’histoire d’une bande de préados qui doivent faire face, en plus des problèmes de leur âge, à une créature maléfique qui se réveille tous les 27 ans pour tuer des enfants. Arborant les traits d’un clown effrayant, Ça va traumatiser définitivement la petite bande, mais aussi le téléspectateur, avec ses apparitions totalement imprévisibles. Frissons garantis, comme en témoigne ce trailer du film.
Dans cette première partie de l’histoire – la suite est déjà en cours de tournage- le réalisateur argentin a misé sur un casting composé entièrement d’acteurs « inconnus ». Un pari réussi, notamment pour Bill Skarsgard qui incarne Grippe-Sous, le clown maléfique.
