Affaire Haziza : Astrid de Villaines démissionne de LCP

Affaire Haziza : Astrid de Villaines démissionne de LCP
Astrid de Villaines © Le parisien

Suite à la réintégration de Frédéric Haziza, Astrid de Villaines a décidé de s’en aller. La journaliste de La Chaîne Parlementaire a en effet présenté sa démission vendredi dernier.

Astrid de Villaines met fin à son histoire avec LCP

Après une plainte pour agression sexuelle formulée à son encontre, Frédéric Haziza avait fait l’objet d’une suspension et d’une enquête interne.  Mais aux termes de deux mois environ ce dernier avait été réintégrée par la direction de LCP en janvier. Une décision qui visiblement n’a pas été du goût de la plaignante Astrid de Villaines. La journaliste de La Chaîne Parlementaire qui avait été à l’origine de la plainte, a donc décidé de jeter le tablier. A défaut d’obtenir une rupture conventionnelle, Astrid de Villaines a présenté vendredi dernier sa lettre de démission à la direction de la chaîne. Selon elle, le cadre de travail était devenu inapproprié. La réintégration de Frédéric Haziza est certes, la raison majeure de son départ, mais elle a également mentionné  une proposition qui lui a été faite par une autre rédaction.

Elle n’entend pas continuer la collaboration avec son agresseur

Au mois de janvier dernier, dans une interview accordée au Parisien, Astrid de Villaines s’était offusquée des conclusions de l’enquête interne. Le rapport ne parlait en effet que d’actes inappropriés, plaisanteries « lourdingues » ou blague « potache ». La journaliste dit ne pas comprendre comment qualifier « une main aux fesses » d »acte potache ». En effet, Astrid de Villaines accuse Frédéric Haziza d’avoir bloqué son passage pour ensuite lui toucher les fesses le 20 novembre 2014. Pour elle, la seule appellation valable dans ce contexte est « agression sexuelle ». Même si certaines personnes lui reprochent d’exagérer dans sa description des faits Astrid de Villaines assure être en mesure de distinguer une blague potache. « Je n’aurais pas intenté une action en justice pour cela » confie-t-elle. Selon la jeune femme, il y aurait même eu des témoins au moment où les faits se sont produit.