C’est Bernadette Fabregras qui le dit. Comme beaucoup de personnes travaillant dans le milieu hospitalier, la rédactrice en chef du site infirmiers.com, qui est elle aussi une ancienne infirmière, n’apprécie pas du tout la mise en scène faite dans Nina.
Nina, une super-infirmière…
Ça fait trois saisons pour Nina sur France 2. Et même si la série cartonne toujours, elle n’est pas du goût du personnel hospitalier. En effet, la série portée par Annelise Hesme fait l’objet de nombreuses critiques de la part de ceux qui exercent dans le monde médical. Ils lui reprochent notamment le fait que la mise en scène soit en complet déphasage avec ce qui se passe réellement dans le monde hospitalier. La dernière à se prononcer sur le sujet est Bernadette Fabregras. Interviewée en effet par les journalistes de France Inter, l’ancienne infirmière qui est la rédactrice en chef du site infirmiers.com a déclaré « Cette série est affligeante, je ne vois pas un autre mot ». Pour elle, la série est très caricaturale, car Nina est une super-infirmière qui est partout et comprend tout. Elle affirme « En fait, on a du mal à imaginer qu’elle est vraiment dans un cœur de métier très ardu, comme c’est en réalité dans les services hospitaliers. »
La quatrième saison déjà en tournage
L’autre chose qui est insensée selon Bernadette Fabregras, c’est le fait que Nina reprenne ses études des années après pour être médecin. Selon elle le métier d’infirmière et celui de médecin sont différents et on n’a pas à avoir aujourd’hui honte d’être infirmière surtout que la profession s’est beaucoup technicisée. Notons tout de même que Nina fait l’objet de pareils critiques depuis sa première saison. Néanmoins, cela ne l’a jamais empêché de faire de bons scores. Les deux derniers épisodes de la saison 3 diffusés hier rassemblaient encore 3,6 millions de fidèles ; ce qui représente 14,5 % de part du marché. La série est déjà renouvelée pour une quatrième saison et le tournage a commencé depuis que France 2 a entamé la diffusion de la saison 3. Annelise Hesme et ses collègues vont donc remettre leur blouse d’ici quelques mois.