Vincent Bolloré conteste toutes les accusations portées contre lui

Vincent Bolloré conteste toutes les accusations portées contre lui
Vincent Bolloré © Zakaria ABDELKAFI / AFP

Mis en examen pour « faux et usage de faux », « corruption d’agent public étranger » et « complicité d’abus de confiance », le tycoon contre attaque. Vincent Bolloré s’est en effet offert une tribune dans le JDD pour réfuter l’ensemble des faits qui lui sont reproché.

Vincent Bolloré sort de son silence

C’est sa première sortie médiatique depuis sa mise en état d’examen mercredi dernier. Le milliardaire breton passe à la contre offensive. Il s’est en effet, offert une tribune dans « Le Journal Du Dimanche » pour commenter les accusations portée à son égard. Ainsi, selon le patron du groupe Bolloré, l’ensemble des suspicions relatives aux activités de son entreprise en Afrique relève d’une vision totalement erronée de ce « continent d’avenir ». Il fustige par ailleurs le traitement condescendant et inexact réservé aux africains, et qui justifie en partie, la fièvre médiatique qui s’est emparée du sujet. Dans sa tribune intitulée « Faut-il abandonner l’Afrique« , Vincent Bolloré dénonce des campagnes d’intoxication. Des croisades qui véhiculeraient de fausses informations selon lesquelles, l’Afrique serait une terre de non gouvernance. Une terre de corruption où les présidents décideraient seuls, de l’attribution de marchés astronomiques à des hommes d’affaire peu scrupuleux.

Des accusations injustes et disproportionnées

Pour le patron du groupe Bolloré, cette procédure judiciaire n’est qu’une chasse aux sorcières. Des dépenses de quelques centaines de milliers d’euros tout au plus ne peuvent déboucher sur l’attribution de marché valant des centaines de millions d’euros. En outre, l’attribution de chacun des terminaux à conteneur en cause, a fait l’objet d’un appel d’offre international. Par ailleurs, Vincent Bolloré a aussi indiqué que les opérations incriminées ont été réalisées deux et neuf ans avant l’élection des présidents mentionnés dans l’affaire. C’est un dossier qui ne se défend pas. Et Vincent Bolloré craint de voir la France porter préjudice au lien d’amitié qui l’unie à ses anciennes colonies en raison de tels procès. D’autant plus que dans un avenir proche, la France pourrait avoir plus besoin de l’Afrique que l’inverse.