En compagnie de Bernard Genier, le youtubeur suisse Le Grand JD s’est rendu sur l’île de Bornéo. Comme dans les épisodes précédents de l’émission Alerte Bleue, l’équipe s’est rendue sur l’un des lieux qu’avait déjà visité le journaliste de la RTS, pour comparer l’évolution de la situation 17 années plus tard. Cette fois-ci, il était question de présenter les conséquences honteuses du scandale de l’huile de palme.
La marche inexorable de la déforestation
Il y a 17 ans, sur l’île de Bornéo, on était déjà face à l’une des pires catastrophes de déforestation du monde. Aujourd’hui, la situation s’est considérablement dégradée. On estime qu’il n’y a plus que 5% de forêt vierge sur l’île. Le reste ayant été principalement détruit pour faire de la place à la plantation de l’huile de palme. Une huile que l’on retrouve partout dans les produits commercialisés en France et dans le reste du monde.
Comme l’explique Bernard Genier, c’est une industrie à deux facettes qui s’est développée. D’une part la déforestation qui permet aux compagnies d’aller chercher du bois précieux en pleine jungle pour le revendre. Et d’autre part, le rendement très attractif de l’huile de palme qui a rendu des gens milliardaires en l’espace de quelques années. On se rend bien compte qu’il est virtuellement impossible d’arrêter la marche de cette industrie. Mais on peut encore espérer la ralentir.
"C'est comme si toi tu étais dans ta maison et quelqu'un venait, te chassait et détruisait ta maison". @legrandjd revient de l'île de Borneo où il a vu les ravages de la déforestation pour la production d'huile de palme. Il raconte. pic.twitter.com/Qjw4J5gnKu
— Brut FR (@brutofficiel) March 25, 2018
Des pistes de solutions
Le Grand JD et Bernard Genier sont allés à la rencontre des Pénan dont le monde de vie est menacé par cette exploitation extensive. Le youtubeur ne prétend pas pouvoir arrêter l’industrie. Ce n’est d’ailleurs pas l’objectif de la vidéo. Le but recherché est de sensibiliser les gens, afin qu’ils comprennent que leurs biscuits, leurs pâtes à tartiner et différents autres produits sont gagnés sur la forêt tropicale.
Il explique qu’il existe des voies de résolution. On pourrait transformer les forêts en sanctuaires naturels. On pourrait faire pression sur les marques pour qu’elles soient vraiment responsables dans leur fonctionnement et même soutenir les fonds qui œuvre dans ce sens.