Confronté depuis peu à une accusation de viol, le ministre des comptes publiques se retrouve dans le collimateur des Républicains et de quelques mouvements féministes. Mais il conserve toutefois, le soutien de ses collègues ministres qui attendent que la lumière se fasse autour de cette affaire.
Accusé de viol, le ministre des comptes publiques sous les feux de la rampe
Une enquête préliminaire a été lancée suite à une plainte portée contre Gérald Darmanin. Sophie Spatz, la plaignante accuse notamment le ministre des comptes publiques de viol dans une affaire qui remonterait à l’année 2009. Selon les déclarations de l’avocate de Sophie Spatz, Gérald Darmanin aurait à l’époque, usé de sa position d’influence au sein de l’UMP pour obliger sa cliente à lui accorder des faveurs sexuelles. Le ministre conteste toutefois ses accusations, et a même porté plainte pour dénonciations calomnieuses. Mais, Les Républicains ne se sont pas fait prier pour profiter de l’occasion pour monter au créneau. L’ancien parti de Gérald Darmanin exige notamment de dernier qu’il présente sa démission. Quelques féministes ont aussi lancé une pétition pour exiger du ministre qu’il présente sa démission.
Une plainte a été déposée contre Gérald #Darmanin, ministre, pour viol. Une enquête de @lemondefr. #BalanceTonPorc https://t.co/XENYaWphaj
— Caroline De Haas (@carolinedehaas) January 27, 2018
Gérald Darmanin est encore dans les bonnes grâces du gouvernement.
Mais pour l’heure, l’exécutif fait bloc derrière Gérald Darmanin. En effet, dès les premiers instants qui ont suivis l’annonce de l’ouverture de l’enquête, Philippe Edouard a fait savoir que son collègue conservait toute sa confiance. Pour le premier ministre, la seule raison qui pourrait justifier une démission de Gérald Darmanin serait une mise en état d’examen pour viol et pas une simple plainte. La mise état d’examen attesterait en effet de l’existence d’éléments à charge, ce qui n’est visiblement pas encore le cas. Donc le ministre des comptes publiques conservera ses fonctions. Marlène Schiappa est aussi de cet avis, même si sa position est un peu plus neutre. Pour elle, la présomption d’innocence est une valeur incontournable. Il appartient donc à la justice d’établir la vérité.
