Marlène Schiappa réagit après le passage houleux de Sandrine Rousseau dans ONPC

Marlène Schiappa réagit après le passage houleux de Sandrine Rousseau dans ONPC
Marlène Schiappa, dans son bureau à Paris © Vincent Boisot/Le Figaro
Le 28 septembre dernier,  Sandrine Rousseau était l’une des invités sur le plateau de l’émission « On N’est Pas Couché ». Pendant le tournage, il y a eu un clash entre elle et les animateurs au sujet d’une agression sexuelle dont elle fut la victime. Incident qui n’a pas manqué de faire réagir Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargé de l’égalité entre les hommes et les femmes.

Christine Rousseau sur ONPC

L’ancienne secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, était sur le plateau de l’émission sur France 2 pour faire la promotion de son dernier livre « Parler » paru aux éditions Flammarion. Dans cet ouvrage, elle relate l’agression sexuelle dont elle a été victime de la part de l’ancien député Denis Beaupin.

Mais ce qui était supposé être un témoignage s’est rapidement transformé en une joute verbale entre elle, Christine Angot et Yann Moix chroniqueurs de l’émission. Sandrine Rousseau a fondu en larme sous les accusations des chroniqueurs

Cet incident a provoqué un véritable raz de marée sur les réseaux sociaux. Marlène Schiappa s’est très vite saisit du dossier et a lancé un appel au CSA. Dans un communiqué officiel, elle somme Olivier Schramek de prendre des mesures pour que les traitements de ce genre de violence dans les programmes d’information ou de divertissement garantissent le respect de la parole et de la dignité des victimes.

Communiqué de Marlène Schiappa © Secrétariat d'Etat chargé de l'égalité entre les hommes et les femmes
Communiqué de Marlène Schiappa © Secrétariat d’Etat chargé de l’égalité entre les hommes et les femmes

On ne saurait tolérer de tels agissements

Dans le contexte actuel où seulement une victime d’agression sexuelle sur dix porte plainte, et qu’un seul agresseur sur cent est condamné par la justice, de tels comportements sur les services publics ne sauraient être tolérés. L’intervention de Marlène Schiappa donne une toute autre dimension à l’affaire, puisqu’à travers son communiqué c’est le gouvernement lui-même qui dénonce ces actes.

La secrétaire d’Etat a d’abord dénoncer l’acharnement des chroniqueurs sur Sandrine Rousseau. selon ses propos, à l’heure où 84 000 viols sont commis chaque année en France et seulement 1% des agresseurs font l’objet d’une condamnation, il est particulièrement regrettable qu’une victime ayant le courage de briser le silence soit ainsi accusée et humiliée en public.