L’émission web de Canal+, le RDV avec Kevin Razy s’intéresse aux données personnelles

C’est bien connu, les données privées des internautes comptent parmi les ressources les plus convoitées du web. Et bien que le risque de se faire pirater soit toujours présent, Kévin Razy démontre dans le dernier numéro de son émission web que les internautes sont parfois à la source de leur diffusion.

Des données privées au mieux-disant

Impossible de passer du temps sans internet sans se frotter aux autorisations d’applications ou de sites web. Ces autorisations peuvent prendre diverses formes : formulaire d’autorisation d’une application de smartphone, grille d’autorisation d’un site web ou conditions d’utilisations de plusieurs dizaines de pages à lire. Quelle que soit la forme adoptée, le concept est le même, il vous est demandé de donner à ces sites et applications, l’accès à des données privées telles que votre nom, votre adresse, votre âge, vos déplacements, et bien plus encore !

Et bien que la plupart des internautes suppose que ces données sont uniquement fournies à des fins analytiques, ce n’est pas tout à fait le cas. Certes, la dimension analytique est bel et bien présente, mais ces données sont également revendues contre argent comptant. Comme l’explique l’humoriste dans son émission Canal+, les entreprises comme Twitter, Facebook ou Google peuvent gagner jusqu’à 46€ par an avec les données d’un compte.

Une dérive bien connue

Sur fond d’humour, Kevin Razy attire l’attention sur ce problème. Ces données « privées » sont généralement exploitées pour vous proposer du contenu publicitaire ciblé. Ce qui peut, dans certains cas de figure, conduire à exposer des personnes vulnérables à des offres trop fréquentes ou trop insistantes. Ces mêmes données sont mêmes déjà employées lors des élections pour convaincre les électeurs en leur proposant une rhétorique personnalisée.

Pour illustrer concrètement son point de vue, le présentateur va jusqu’à inviter un membre de son audience et lui dresse un interrogatoire sur la base des informations déjà piquées sur ses réseaux sociaux. Un interrogatoire qui se veut drôle, mais qui rappelle néanmoins les risques qu’il y a à partager ses informations privées sur le web.